Liturgie des temps de fêtes

MATIN DU VENDREDI SAINT 247 Pour la première partie de ce service, la liturgie prévoit deux formes de célébration: La forme A est celle des années où l'on suit, tout au long de la Semaine sainte et des fêtes pascales, le récit d'un Evangile synoptique (Mt. Mc ou Lc): les lectures prévues pour le matin de Vendredi saint s'enchaînent alors aux péricopes lues les jours précédents; elles se lisent avec le même accompagnement de prières et de cantiques qu'aux recueillements de la Semaine sainte. On veille à ce que ce soit le même officiant qui lise les trois péricopes évangéliques. La forme B est destinée aux années où le fil conducteur de la Semaine sainte et du Triduum pascal est l'Evangile de Jean. Ces années-là, selon l'ancienne tradition occidentale, le récit de la Passion est lu en entier selon le Quatrième Evangile (Jean 18/1- 19/37). La prédication peut être remplacée par une lecture spirituelle de contemplation du Christ crucifié (voir ci-après, page 250 s). Si la prédication est maintenue, il va de soi que la lecture spirituelle est supprimée. Le récit de la Passion peut, ces années-là, être lu du chœur par trois officiants: au lutrin, le récitant lit le récit évangélique; le deuxième officiant prononce les paroles du Christ, le troisième, celles des autres personnages. Pour que cette lecture ait, très naturellement, le caractère dialogué et vivant qu'on souhaite lui donner, il convient que seul le récitant se tienne face aux fidèles; les deux autres officiants se font face, de part et d'autre du chœur, placés de profil par rapport aux fidèles et se parlant l'un à l'autre. OUVERTURE DE LA CÉLÉBRATION Pas de salutation, ni d'invocation. L'assemblée se lève. L'officiant dit: Christ est l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Nous voici assemblés, en ce jour du Vendredi saint, pour contempler le Christ, crucifié pour nous. Nous voulons entrer dans la célébration de ce grand mystère de la rédemption du monde en priant le Psaume que notre Seigneur a dit sur la croix. (Ps 22 = 178). L'assemblée dialogue avec l'officiant: MON Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Ps 22/1-9, J'ai beau crier, le salut reste loin de moi. 12.17-20.23.28.32. Mon Dieu, je crie le jour — et tu ne réponds pas; La nuit — et je ne trouve pas le repos. Pourtant tu es le Saint, Toi qui habites les louanges d'Israël. En toi nos pères ont espéré, ils espéraient — et tu les délivrais. Vers toi ils criaient, et ils étaient sauvés, Ils espéraient en toi et n'étaient pas confondus.

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